Qui sommes-nous, la FAQ

De nombreuses émissions télévisées et plusieurs unes de journaux et hebdomadaires ont été consacrées aux  ‘évangélistes’ :  ‘Les Evangélistes à la conquête du monde’ et autres titres accrocheurs. Si nous revendiquons tout à fait notre appartenance au mouvement évangélique qui regroupe des congrégations qui ont pour ambition de vivre une foi  semblable à celle des premiers chrétiens, il nous parait important toutefois de clarifier des approximations, amalgames ou inexactitudes qui ont été propagées parfois et de nous démarquer aussi des outrances que plusieurs églises permettent.

Au cas où ce FAQ ne répondrait pas à toutes vos questions, n’hésitez pas à nous contacter pour en savoir davantage ou mieux, comme nous le rapportent les évangiles, faites ce que l'apôtre Philippe proposait à Nathanaël : " Viens et vois. "

 

Évangélistes ou évangéliques ?

On parle de mouvement, d’église évangélique, c'est-à-dire qui se réclame de la ‘bonne nouvelle’ du message de Christ à l’humanité.  Un évangéliste est un des rédacteurs des quatre évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean) ou bien un pasteur qui a reçu un ministère particulier pour communiquer l’évangile à ceux qui ne le connaissent pas.

Du prosélytisme ?

Un prosélyte littéralement est un païen converti au Judaïsme. Les prosélytes étaient d'ailleurs considérés avec dédain par rapport aux descendants d'Abraham. Le sens de ce mot a maintenant glissé et le prosélytisme désigne un zèle excessif à recruter de nouveaux adeptes. Alors, sommes-nous prosélytes ?

La mission que Christ à donnée à l'Eglise est « Faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28 :19) et on retrouve ce commandement à de nombreuses reprises dans les évangiles et les écrits de Paul. Nous croyons dans un message positif, une 'bonne nouvelle' à apporter à chacun. Nous ne croyons pas que tous les chemins sont bons pour arriver à Dieu et que toutes les religions se valent. (voir question 'tolérance'). En revanche nous désapprouvons tout comportement agressif et non-conforme aux lois de notre pays, en particulier à la laïcité. En d'autres termes, nous proposons, par notre vie équilibrée et utile, le message du Christ sans l'imposer.

Nous ne faisons pas des adeptes dans le désir d'acquérir de l'influence ou pour en tirer un bénéfice financier, mais pour aider les femmes et les hommes de notre pays à trouver Dieu.

Et les finances ?

Notre église est indépendante financièrement de toute organisation centrale. Elle est auto-suffisante dans l’entretien de son équipe pastorale, dans ses investissements et dans ses œuvres. Les fonds proviennent en toute transparence des offrandes volontaires et confidentielles de ses membres. Enregistrée en tant qu’association cultuelle, l’assemblée répond à toutes les exigences de transparence qu’impose la loi.  Toutes les activités de l’assemblée sont accessibles gratuitement, aucune cérémonie n’est payante.

Endoctrinement ?

Rien n’est plus faux : avec l’auteur de l’épitre aux Hébreux, nous croyons que nous n’avons pas besoin d’intermédiaire pour être en contact avec Dieu, sinon Jésus seul (Hébreux 9 :15, voir aussi 1 Timothée 2 :5).  Bien entendu les pasteurs et anciens de l’église sont là pour aider et servir l’église, mais en dernier ressort, chacun  est responsable de sa spiritualité et de son engagement devant Dieu.

Loin d’embrigader, nous suivons le message de l’évangile qui est un message de liberté et de responsabilité de tous. Ainsi par exemple, les enfants ne sont pas baptisés car le baptême est un symbole de repentance (Actes 19 :4) que ne peuvent avoir et comprendre des nouveau-nés. La contribution aux frais de l’église est strictement anonyme et volontaire.

Fondamentalistes ?

Le fondamentalisme, c’est prendre des enseignements religieux au pied de la lettre, sans discernement. Les fondamentalistes sont perçus comme des bigots voire des personnes sectaires, intolérantes voire violentes. Il existe des fondamentalismes chrétiens, musulmans  et hindous.  Alors sommes-nous fondamentalistes ?

Nous sommes résolument attachés aux enseignements du Christ. Nous n’avons aucune honte à dire que nous croyons et que nous avons expérimenté que la Bible est vraie et pertinente encore dans notre XXIème siècle et que nous ne voulons en retrancher ni ajouter un mot (c.f. Apocalypse 22 :18-19).

Toutefois l’interprétation de la Bible et son application sont à opérer avec discernement.

  • Jésus lui-même reprochait avec beaucoup de vivacité et d’humour aux pharisiens (une secte traditionaliste de son époque) leur interprétation aveugle des commandements et la surenchère qu’ils y avaient apportée. L’apôtre Paul, un ancien pharisien lui-même, dont les lettres ont été  précieuses pour former la doctrine chrétienne, disait lui-même que la lettre tue et que l’esprit vivifie (2 Corinthiens 3 :6.
  • C’est précisément par le Saint Esprit que nous pouvons comprendre les écritures et nous en servir dans notre vie quotidienne.
  • Bien sur il est nécessaire de développer notre base de connaissance biblique et du monde biblique pour comprendre les textes dans leur contexte culturel et pour analyser ce que nous lisons en cohérence avec l’ensemble des écritures. C’est pourquoi nous encourageons les fidèles à s’engager dans des programmes de formation biblique que nous proposons gratuitement.
  • Tout en étant fermes dans nos convictions, nous respectons les différentes interprétations et sensibilités doctrinales. Notre compréhension de la parole de Dieu passe au travers du filtre de l’amour (c.f.  1 corinthien 13).

Intolérants ?

Dans la mesure où ce mot a été galvaudé, plus que de la tolérance, l’Evangile nous enseigne à avoir du respect et même de l’amour pour notre prochain. Rien ne nous oblige à être d’accord avec lui et d’approuver tout ce qu’il fait, mais tout nous encourage à être bienveillants, même si ce qu’il pratique  est contraire à notre foi. Nous attendons  le même respect  quand nous exprimons notre position.

Nous avons découvert la Vérité au travers de la personne et de l'oeuvre de Jesus-Christ, mais nous n’en sommes pas les concessionnaires exclusifs.

Pasteurs auto-proclamés ?

C'est le nouvel angle d'attaque de certains journalistes et ecclésiastiques bien intentionnés : nos pasteurs seraient des ignorants livrés à eux-mêmes !  Cette accusation appelle de notre part plusieurs remarques :
  • Tout d'abord, tout nouveau candidat au ministère suit un parcours de validation de sa vocation au cours duquel il est reconnu par l'assemblée, par le pasteur et par le corps pastoral réunit en convention suivant un processus qui prend plusieurs années. Il ne s'agit donc pas d'une auto-proclamation.
  • Ensuite, même si ce n'est pas nécessairement le parcours de tous, beaucoup sont diplômés de l'enseignement supérieur et d'instituts de formation pastorale, quand ce n'est pas de la  faculté de théologie. Cette formation est complétée par l'épreuve du terrain, en stage de longue durée pendant lequel, sous la vigilance de pasteurs référants, le candidat est confronté aux fonctions de son ministère : visites pastorales, animation de groupes de jeunesse, etc.
  • C'est l'honneur de l'église d'avoir des hommes et des femmes qui sortent de ses rangs après avoir exercé un métier, qui savent ce que c'est de se lever tôt le matin, de prendre un RER bondé, qui connaissent le stress et la fatigue du travail, qui ont une vie de famille équilibrée. Ne peut-on pas penser qu'ils sont plus à même de comprendre, de faire du bien autour d'eux, de parler une langue que tous comprennent et de traiter des problèmes qui concernent la vie spirituelle dans sa quotidienneté.