«S'il vous plaît soyez patients, confiez votre douleur à Dieu. Je sais que vous voulez que je reste forte. C'est exactement ce que je fais. N'ayez pas peur pour moi, continuez de prier comme je le ferai.» ont été les derniers mots d'encouragements écrits par Kayla Mueller, jeune otage américaine de 26 ans, à sa famille lors de sa détention par le groupe terroriste de l'Etat Islamique.

Nous avons eu écho en début de semaine du tragique décès de cet otage enlevé dans les rues d'Alep, en Syrie, et notamment de la lettre de Kayla qui a été communiquée par sa famille. Les médias ont beaucoup relayé cette lettre qu'avait reçue sa famille au printemps 2014, en se concentrant sur son aspect bouleversant et notamment sur le fait qu'elle cherche à redonner de l'espoir à ses proches.

Comment une jeune femme étrangère, otage, et prisonnière depuis 2013 par des terroristes a-t-elle pu trouver cette force pour tenir ?

Kayla l'écrit à sa famille dans un de ses passages marquants  : « J'en suis arrivée à un moment de cette expérience où, dans tous les sens du terme, je me suis abandonnée à notre créateur, parce qu'il n'y avait littéralement personne d'autre. En plus, grâce à Dieu et à vos prières, je me suis laissée bercer tendrement en chute libre. Je me suis fait montrer la lumière dans l'obscurité et j'ai appris que même en prison, on peut être libre. J'en suis reconnaissante. Je suis parvenue à comprendre que dans toutes les situations, il y a du bon, il suffit parfois de le chercher. Chaque jour, j'ai prié pour que vous puissiez seulement sentir une certaine proximité, vous abandonner à Dieu et que vous ayez su former un lien d'amour et de soutien les uns avec les autres... »

Loin de là l'idée de tomber dans le larmoyant ou le sentimentalisme, Kayla Mueller illustre pour nous tous une parfaite démonstration que malgré les ténèbres qui nous entourent, et en toutes circonstances, notre lumière est Dieu et c'est en Lui que nous devons puiser notre force chaque jour, à chaque instant.