A l’initiative de quelques animateurs et devant les besoins, des rencontres trimestrielles de parents d’ado appelées «  Paroles de parents » sont proposées.

Ces rencontres suscitent toujours beaucoup d’enthousiasme. En mars, David, acteur dans la prévention des collèges et lycée du val d’Oise nous a introduits dans la réflexion suivante

Ados et violence,          auteur … victime ….?

Voici un résumé des idées principales…..n’hésitez pas à contacter les animateurs pour d’autres questions….

Quelle est la réalité ? Voulons-nous la connaître ? ce que l’on nous dit n’est-il pas exagéré ? Les faits divers ne sont ils pas amplifiés ?

• Sans vouloir dresser un tableau noir du climat dans lequel vivent les ados, les parents ont été sensibilisés sur différents sujets centrés sur la violence : Après une déclinaison des formes de violences,des catégories d’infractions auxquelles elles appartiennent et leurs sanctions possibles, les motifs de passage à l’acte ont été exposés. C'est un fait, les ados sont attachés à la notion de jeu, à l’expression « je ne l’ai pas fait exprès ». Cependant il faut placer certains comportements (vol avec un pistolet à billes, brimades, intimidations, jeux d’agressions : jeu de l’anniversaire ) sous leur vrai jour.

C’est ce que l’on appelle le chemin du crime. Chacun d’entre nous est un potentiel criminel. Enfreindre la loi pénale expose à d’autres conséquences comme les perquisitions, la garde à vue, les perquisitions, les dommages intérêts, le casier judiciaire, la crise personnelle et familiale…..

Mais on peut aussi devenir victime de harcèlement, d’intimidations. C’est une façon pour les auteurs de ces actes de se débarrasser d’une personne sans se salir les mains puisqu’elle va s’autodétruire mentalement. Ces jeunes victimes ont alors un risque suicidaire qui est multiplié par 4.

En tant que parents, nous ne devons pas avoir peur d’appeler les choses par leur nom.

• Il s’agit alors de connaître ce qu’il faut faire : La victime a besoin de parler, de retrouver confiance et dignité, d’être rassurée. Il faut l’aider à briser le silence par une attitude d’écoute en refoulant d’abord nos propres réactions qui peuvent déborder et emmurer l’enfant à nouveau. Etre capable de se mettre à sa portée, en la respectant malgré son jeune âge, en faisant preuve de discrétion, en ne mettant pas d’emblée ses propos en doute, en ne minimisant pas les faits, en ne lui faisant pas la leçon.

Vient alors notre attitude de foi au sein même d’une démarche soit amiable soit administrative et/ou judiciaire selon les faits. Déposer plainte peut être salvateur pour un individu qui risquerait de recommencer sur la victime ou sur d’autres.

Au cours de cette présentation, beaucoup de parents ont trouvé de la compréhension, la possibilité d’exprimer ce qu’ils croyaient ne pas pouvoir partager, et l’échange des uns et des autres offrant tantôt écoute tantôt conseil à des parents en demande…..et je peux dire que les souffrances sont nombreuses.