Roudy Spiess

L'année prochaine au ciel !

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2014 arrive à son terme et la tradition populaire veut que les uns et les autres échangent des vœux pour la nouvelle année qui se profile. Mais il s'agit de paroles sur lesquelles nous n'avons en fait aucune prise. Qui peut dire si la prospérité, la santé et le bonheur deviendront réalité ?

En tant que chrétiens, nous savons par contre qu'un évènement unique se produira sans l'ombre d'un doute :

notre enlèvement au Ciel, dans le Royaume de Dieu ! Bien que nous ne connaissions pas le moment, c'est un vœu que nous pouvons exprimer car il est notre espérance.

Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.” (Jean 14:1-4 LSG)

 Jésus nous fait cette promesse qu'il reviendra nous chercher une fois qu'il nous aura préparé une place auprès de son Père.

Notre ouvrage de référence, la Bible, se termine par les mots de Jésus puis par la réponse de l'Eglise : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » Par ailleurs, Jean 3 : 16 est un des passages que nous citons très souvent et il nous rappelle que nous aurons en retour la vie éternelle si nous croyons en Jésus-Christ. C'est aussi le mystère de la volonté de Dieu que de tout réunir en Christ comme Roudy nous l'a expliqué il y a quelques semaines.

CDD ou CDI ?

Le monde n'a rien pour nous

On peut assimiler le CDD au fonctionnement du monde : il n'y a aucune vision à long terme, l'avenir est incertain, c'est le règne de l'instantanéité et de l'immédiateté. Le futur n'est alors qu'illusion et désespoir. À l'inverse, le CDI est assimilé au fonctionnement du Royaume de Dieu : notre Père nous propose une espérance, nous ne vivons pas pour demain et pour les choses éphémères du monde. Nous vivons car nous savons que notre futur est assuré. Nous vivons pour ce qu'il y a après et qui constituera l'intégralité de notre vie.

Le monde n'a rien à nous offrir (1 Jean 2 : 16) « ...ce qui fait partie du monde : les mauvais désirs de l'homme livré à lui-même, la soif de voir et de posséder ce qui attire nos yeux, ainsi que l'orgueil inspiré par la richesse et la puissance, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. »

Ceux qui possèdent beaucoup de richesses et de biens n'ont en fait rien car toutes ces choses vont bientôt ne plus exister. Abstenons-nous des convoitises charnelles car elles font la guerre à l'âme ! (1 Pierre 2 : 11) Oui, elles font la guerre à notre âme car nous devons nous souvenir que le monde est régi par l'autorité de Satan et que la sagesse dont il s'enorgueillit n'est là que pour nous détourner de la véritable sagesse : celle de Dieu. Et le Diable, en tant que père du mensonge, y met toute son énergie. Alors prenons garde.

Comme des pèlerins

En citant 1 Corinthiens 4 : 11, Roudy précise ensuite le statut des chrétiens au sein du monde : des vagabonds apatrides selon la conception humaine de la nation. L'apôtre Paul dit que nous gémissons (2 Corinthiens 5 : 2). En effet, nous ne sommes pas de ce monde. Notre patrie n'est pas ici-bas et par conséquent comment pourrions-nous nous sentir satisfaits ? Nous goûterons à la plénitude de la satisfaction une fois au Ciel et pas avant.

Et nous attendons la perfection...

La première partie de ce verset (Esaïe 59 : 11) : « Nous grondons tous comme des ours, Nous gémissons comme des colombes » illustrent bien notre état actuel mais pas définitif car Jésus est venu et nous a donné cette espérance réjouissante. Notre demeure sur la terre peut être détruite, mais celle dans le Ciel est éternelle car Dieu l'a façonnée de ses mains (1 Corinthiens 5 : 11).

Roudy nous exhorte, nous qui sommes « concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu » (Ephésiens 2 : 19), à nous dépouiller sans cesse de nos péchés et de nos convoitises, avec persévérance pour que nous facilitions notre vie spirituelle (Ephésiens 4 : 22). Ces convoitises sont trompeuses. Dès la Genèse, nous avons la confirmation que le monde n'offre rien : Adam et Eve se sont retrouvés nus après avoir convoité et mangé du fruit de l'arbre. Mais trop souvent, nous voulons à la fois de Dieu et du monde.

Notre espérance

Basée sur une promesse

Nous l'avons vue dans le texte préliminaire. Et cette promesse, elle est certaine car « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » (Matthieu 24 : 35). Nous devons y croire, contre toute espérance.

dans la gloire...

Le lieu où Jésus se trouve est un endroit de gloire. C'est là notre destination. En feuilletant le livre de l'Apocalypse, nous pouvons avoir un aperçu du caractère glorieux du Royaume de Dieu.

Apocalypse 4 : « Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis. Celui qui était assis avait l'aspect d'une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était environné d'un arc-en-ciel semblable à de l'émeraude... Il y a encore devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. »

Apocalypse 21 : « ...un nouveau ciel et une nouvelle terre... et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux... il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses auront disparues... »

Tout le chapitre 21 nous décrit la nouvelle Jérusalem et sa beauté incroyable.

Pour atteindre cette gloire, il y a l'étape nécessaire de l'enlèvement.

L'enlèvement

Lors de cet évènement, nous serons transformés et nous revêtirons l'incorruptibilité (1 Corinthiens 15 : 54) car sans cette dernière, nous ne pouvons pas entrer dans la gloire de Dieu. Adam et Eve, dès lors que la souillure du péché les avait frappés, furent incapables de voir Dieu en face. Cette transformation est donc nécessaire.

Notre soutien

En attendant le retour de Jésus, nous devons tenir ferme. Pour nous y aider, il y a d'abord la communion qui n'est pas à négliger.
Jésus disait : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. » (Jean 14 : 19 - 20).
Prions et veillons sans cesse pour échapper aux choses qui vont arriver (Luc 21 : 36). Le Christ viendra comme un voleur : alors que nos cœurs soient prêts ! La parabole des dix vierges en démontre la nécessité (Matthieu 25 : 1).
Et puis, le Saint-Esprit, cet autre consolateur est aussi avec nous. Appuyons-nous sur lui.
Et finalement, ces temps d'attente seront abrégés (Matthieu 24 : 22).

Il est important de rappeler cette espérance, ce retour à venir, à nos cœurs car c'est en y pensant qu'on se prépare et qu'on se purifie. (1 Jean 3 : 2 - 3)

« Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22 : 7)